NOTE PRÉLIMINAIRE SUR UN IMPORTANT LOT DE SIGILLÉES HISPANIQUES DÉCOUVERT À OLORON-SAINTE-MARIE / ILURO (PYRÉNÉES-ATLANTIQUES, FRANCE)
Abstract
C’est à la plume de Ma. A. Mezquiríz que l’on doit la première synthèse sur la diffusion des sigillées hispaniques en Gaule méridionale, et son étude parue en 1960 constitue encore de nos jours une mise au point sur ce sujet autant utile que précieuse. Cette même année voyait aussi R. Gavelle publier quelques tessons de TS de la vallée de l’Èbre trouvés à Saint-Bertrand-de-Comminges. Quant à R. Arambourou, il devait, l’année suivante, nous livrer ses remarques à propos de découvertes similaires faites à Dax. Dix ans plus tard, c’était au tour de F. Mayet de reprendre la question dans un texte de portée générale ainsi qu’à travers une étude plus spécifique consacrée aux sigillées hispaniques de la mansio pyrénéenne de Saint-Jean-le-Vieux. Au cours des deux décennies suivantes, ce sujet devait être quelque peu délaissé, pour ne pas dire «oublié», par la communauté scientifique, si l’on excepte un chapitre d’un mémoire universitaire consacré aux sigillées de Beneharnum, malheureusement demeuré inédit. Dans les faits, il a fallu attendre la fin des années 1980 pour que celui-ci suscite à nouveau un regain d’intérêt chez les archéologues.