Les céramiques à paroi fine dans l’Orient du début de l’Empire et leurs imitations égyptiennes, cnidiennes et paphiennes

Authors

  • Sandrine Elaigne

Abstract

Dans la seconde moitié du IIe siècle avant J.-C., les gobelets à paroi fine, introduits dans la vaisselle italique, commencent à circuler dans le bassin oriental de la Méditerranée. Leur nombre reste limité jusqu’à la période augustéenne, mais les formes républicaines sont bien attestées dans les contextes urbains et notamment portuaires. Les gobelets «balustre», de type Marabini I, et les gobelets ovoïdes (rippenbeaker), de type Marabini II à IV, ont été répertoriés à Délos, à Pergame et Éphèse, à Alexandrie, à Paphos, à Beyrouth et à Athènes. D’après les assemblages alexandrins, la diffusion des céramiques campaniennes à vernis noir (celles de Campanie maritime, la A) dans le bassin oriental de la Méditerranée témoigne d’un solide réseau d’échanges entre l’Orient hellénistique et la péninsule italique, réseau que les vases italiques à paroi fine empruntent lorsque les vernis noir campaniens sont remplacés par les sigillées orientales dès la fin du IIe siècle avant J.-C. Par exemple, dans la première moitié du Ier siècle avant J.-C., l’apport italique, d’environ à 8% pour les importations de vaisselle fine, se maintient dans des proportions équivalentes à celles du IIe siècle, puisque les importations de céramiques à paroi fine suppléent celles de vernis noir campanien.

Published

01/01/2015

How to Cite

Elaigne, S. (2015). Les céramiques à paroi fine dans l’Orient du début de l’Empire et leurs imitations égyptiennes, cnidiennes et paphiennes. Rei Cretariae Romanae Fautorum Acta, 43, 19–26. Retrieved from https://archaeopresspublishing.com/ojs/index.php/RCRF/article/view/2097